Chez les chiens et les chats :
- traitement des inflammations aiguës de l’appareil locomoteur : arthrites, synovites.
- traitement des affections dermatologiques à caractère immuno-allergique : dermite atopique, dermite par allergie aux piqûres de puces, dermite pyotraumatique, dermite allergique de contact et dermite allergique d’origine alimentaire.
- Chez les chiens, suivant le principe de la corticothérapie à jour alterné :
. phase d’induction : 1 mg de prednisolone par kg de poids corporel et par jour, pendant les 7 premiers jours, soit 1 comprimé pour 5 kg de poids corporel par jour pendant 7 jours.
. phase d’entretien : 1 mg de prednisolone par kg de poids corporel tous les 2 jours pendant les 14 jours suivants, soit 1 comprimé pour 5 kg de poids corporel tous les 2 jours pendant 14 jours.
- Chez les chats :
1 mg de prednisolone par kg de poids corporel et par jour, pendant 5 jours, soit 1/2 comprimé par jour pour 2,5 kg de poids corporel.
Un comprimé sécable de 200 mg contient :
- Substance active :
Prednisolone ..... 5 mg
Inscription au tableau des substances vénéneuses (Liste I / II). Classement du médicament en matière de délivrance :
Liste I.
À ne délivrer que sur ordonnance.
Sans objet.
La prednisolone est un anti-inflammatoire stéroïdien de synthèse appartenant à la famille des glucocorticoïdes. Elle est utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires, immuno-dépressives et antiallergiques.
Les principaux effets de la prednisolone sont ceux des glucocorticoïdes.
- Action anti-inflammatoire
Les propriétés anti-inflammatoires de la prednisolone s'expriment à faible dose et s'expliquent :
. par une inhibition de la phospholipase A2, provoquant une diminution de la synthèse de l'acide arachidonique, précurseur de nombreux métabolites pro-inflammatoires. La libération de l'acide arachidonique du composant phospholipidique de la membrane cellulaire dépend de la phospholipase A2. Les stéroïdes inhibent indirectement cette enzyme en induisant la synthèse endogène de polypeptides, les lipocortines, qui possèdent une activité anti-phospholipase.
. par un effet de stabilisation membranaire, notamment au niveau des lysosomes empêchant la libération d'enzymes hors du sac lysosomial.
- Action immunodépressive
Les propriétés immunodépressives de la prednisolone s'expriment à dose plus importante tant sur les macrophages (ralentissement de la phagocytose, diminution de l'afflux vers les foyers inflammatoires) que sur les neutrophiles et les lymphocytes. L'administration de prednisolone entraîne une diminution de la production d'anticorps et une inhibition de plusieurs facteurs du complément.
- Action antiallergique
Comme tous les corticoïdes, la prednisolone inhibe la libération de l'histamine par les mastocytes. La prednisolone est active dans toutes les manifestations d'allergie en complément du traitement spécifique.
Après administration orale la prednisolone est rapidement et presque totalement résorbée dans le tube digestif (80 %).
Elle se lie fortement (90 %) et réversiblement aux protéines plasmatiques. Elle diffuse dans tous les tissus et liquides organiques, elle franchit la barrière placentaire et passe en petite quantité dans le lait maternel.
La prednisolone est éliminée par voie urinaire, à la fois sous forme inchangée et sous forme de métabolites sulfo et glycurono-conjugués.
Les contre-indications sont communes aux autres glucocorticoïdes :
- infections virales, bactériennes, mycosiques ou parasitaires non contrôlées par un traitement spécifique ;
- insuffisance cardiaque ;
- glaucome ;
- diabète sucré patent ;
- syndrome de Cushing spontané ;
- ulcères gastro-intestinaux évolutifs ;
- lésions rénales ;
- hypertension.
Aucune.
Les schémas thérapeutiques recommandés limitent les risques de survenue d’effets indésirables.
Les effets indésirables les plus courants sont la polyphagie, la polyuro-polydipsie et les troubles comportementaux (excitation ou dépression).
En cas de traitement à dose élevée et sur une longue durée, d’autres effets secondaires, plus importants peuvent apparaître :
- perturbation du métabolisme électrolytique (alcalose, hypokaliémie, tendance aux œdèmes) ;
- troubles du métabolisme glucidique avec hyperglycémie et glycosurie, avec polyurie et polydipsie ;
- troubles du métabolisme osseux, faiblesse musculaire ;
- troubles digestifs ;
- syndrome de Cushing iatrogène ;
- syndrome de déplétion corticostéroïdienne lors d’une cessation du traitement en phase d’induction ;
- augmentation de la sensibilité aux infections.
Une surveillance particulière est nécessaire, car le traitement peut favoriser l’apparition d’effets secondaires particuliers ou aggraver une affection latente dans le cas de :
- troubles oculaires (ulcération cornéenne, cataracte) ;
- insuffisance hépatique ou rénale sévère ;
- diabète ;
- animaux très âgés ou dénutris qui supportent mal l’augmentation du catabolisme protidique ;
- jeunes animaux en raison des risques de retard de croissance ;
- syndrome d’immuno-dépression ;
- ulcère gastro-intestinal et antécédents.
Ne jamais interrompre le traitement, à dose immunosuppressive, au cours de la phase d’induction, sans mettre en œuvre la corticothérapie à jours alternés pendant au moins 5 jours.
Aucune.
Aucune.
Les études chez les animaux de laboratoire ont mis en évidence des effets fœtoxiques. L'administration de corticostéroïdes au cours de la gestation n'est pas recommandée.
En cas de surdosage massif en une seule prise et rapidement décelé, le traitement consiste en un lavage d'estomac et un traitement symptomatique. Il n'existe pas d'antidote spécifique.
En cas de surdosage prolongé, les symptômes sont les suivants :
- surcharge pondérale, atrophie musculaire, troubles digestifs, ostéoporose ;
- signes neuro-psychiques : excitation, agitation ;
- signes endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène ;
- arrêt de croissance ;
- signes biologiques : glycosurie, hyperglycémie, hypokaliémie.
Ne pas associer glucocorticoïdes et vaccination.
- Associations nécessitant des précautions d’emploi :
. antiépileptiques (augmentation du catabolisme de la prednisolone) ;
. anticoagulants et héparines (aggravation du risque hémorragique) ;
. insuline, sulfamides hypoglycémiants (élévation de la glycémie) ;
. toutes les substances interférant avec les enzymes hépatiques sont susceptibles de modifier la courbe de métabolisme de la prednisolone. L’utilisation simultanée avec des substances telles que le phénobarbital ou la rifampicine doit donc être médicalement surveillée.
- Associations susceptibles d’altérer l’efficacité de la prednisolone :
la prise simultanée d’antiacides peut conduire à une diminution de l’absorption digestive de la prednisolone entraînant une diminution de son efficacité.
Non connues.
18 mois.
Ne pas conserver à une température supérieure à +25°C.
Les conditionnements vides et tout reliquat de produit doivent être éliminés suivant les pratiques en vigueur régies par la réglementation sur les déchets.
CEVA SANTE ANIMALE
10 avenue de la Ballastière
33500 LIBOURNE