Réduction de la viscosité des sécrétions trachéo-bronchiques pour le traitement de soutien des maladies broncho-pulmonaires chroniques accompagnées de sécrétions anormales et d’une mucostase chez le cheval.
La posologie recommandée est de 5 à 10 mg d’acétylcystéine par kg de poids vif par jour pendant 5 à 15 jours, selon l’évolution clinique de la maladie.
La dose quotidienne à administrer selon le poids de l'animal à traiter est donc la suivante:
Poids vif (kg) | Acétylcystéine | Volume de produit (mL) |
50 | 250 - 500 mg | 1,2 - 2,5 |
100 | 500 - 1000 mg | 2,5 - 5,0 |
200 | 1,0 - 2,0 g | 5,0 - 10,0 |
300 | 1,5 - 3,0 g | 7,5 - 15,0 |
400 | 2,0 - 4,0 g | 10,0 - 20,0 |
500 | 2,5 - 5,0 g | 12,5 - 25,0 |
600 | 3,0 - 6,0 g | 15,0 - 30,0 |
Le bouchon ne devant pas être percé plus de 30 fois (flacon de 250 mL) ou 40 fois (flacons de 50 et 100 mL), l’utilisateur doit choisir la taille de flacon la mieux adaptée selon la taille de l’animal à traiter.
Un mL contient:
- Substance(s) active(s):
Acétylcystéeine ..... 200 mg
- Excipients:
Alcool benzylique (E1519) ..... 15 mg
Inscription au tableau des substances vénéneuses (Liste I / II). Classement du médicament en matière de délivrance :
Liste II
Zéro jour
Groupe pharmacothérapeutique : expectorants (sauf associations avec les antitussifs), mucolytiques.
L’activité rapide et intense de l’acétylcystéine sur les sécrétions de mucus est due à la présence dans la molécule d’un groupement sulfhydryle (-SH) libre capable de rompre les ponts disulfures responsables de l'agrégation des mucoprotéines et donc de la forte viscosité du mucus.
L’action de l’acétylcystéine sur l’éventuelle composante purulente des sécrétions est due à sa capacité à dépolymériser les acides nucléiques.
D’après les observations in vitro, l’acétylcystéine exerce des effets protecteurs grâce à la neutralisation directe des toxines présentes dans les voies respiratoires par réduction (des substances oxydantes, par exemple) et conjugaison (formaldéhyde, par exemple). Les radicaux libres peuvent être fixés et donc inactivés par le groupement SH réactif. Pour l’heure, ces propriétés protectrices n’ont pas été démontrées in vivo.
Une étude pharmacocinétique croisée chez le cheval à des doses de 10 mg/kg et 20 mg/kg a montré une absorption rapide, avec un Tmax de 0,5 à 0,9 et de 0,4 à 1,1 heure, respectivement. La Cmax a été de 255,5 à 355,3 ng/mL et de 395,1 à 531,0 ng/mL, avec une AUC0-t de 328,3 à 708,2 ng/mL x h et de 1 084,6 à 1 460,0 ng/mL x h et une demi-vie d’élimination de 0,6 à 1,7 heure et de 0,9 à 2,0 heures, respectivement.
La portion libre de l’acétylcystéine se lie aux protéines plasmatiques, comme montré chez le chien, le rat et l’être humain. L’excrétion se fait principalement par voie rénale. Le produit est essentiellement excrété dans les urines sous forme de sulfate inorganique, la quantité de médicament retrouvée sous forme inchangée étant insignifiante. L’acétylcystéine étant un composé physiologique intermédiaire, de faibles quantités d’acétylcystéine d’origine endogène peuvent toujours être présentes dans les urines.
Ne pas utiliser en cas d’hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients.
Une hypersensibilité à l’acétylcystéine peut survenir.
Si des effets indésirables surviennent, arrêter l’administration du produit et instaurer un traitement symptomatique.
En cas de processus infectieux, le traitement mucolytique doit être associé à un traitement antimicrobien approprié.
La métabolisation de l’acétylcystéine aboutissant à la formation de produits contenant du souffre, le produit doit être utilisé avec précaution chez les chevaux présentant une atteinte hépatique connue.
Les personnes présentant une hypersensibilité connue à la substance active devraient administrer le médicament vétérinaire avec précaution.
Les études de laboratoire chez le rat et le lapin n’ont mis en évidence aucun effet tératogène. L’innocuité du médicament n’a pas été établie en cas de gravidité et de lactation. L’utilisation ne doit se faire qu’après évaluation du rapport bénéfice/risque établi par le vétérinaire.
Pas de données disponibles.
L’administration concomitante d’antitussifs pourrait conduire à une dangereuse accumulation de sécrétions due à l’inhibition du réflexe de la toux. L’utilisation simultanée du médicament et d’antitussifs doit donc être évitée.
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament vétérinaire ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
Durée de conservation du médicament vétérinaire tel que conditionné pour la vente : 2 ans.
Durée de conservation après première ouverture du conditionnement primaire : 28 jours.
Pas de précautions particulières de conservation.
Les conditionnements vides et tout reliquat de produit doivent être éliminés suivant les pratiques en vigueur régis par la réglementation sur les déchets.
LE VET
WILGENWEG 7
3421 TV OUDEWATER
PAYS-BAS